Sur la page du ciel en ruine
Un grand oiseau soudainement
Déploie ses ailes dans le vent
Et vers le soleil s'achemine.
Alors mon âme moins chagrine
Se met à rêver sous le vent,
Tandis que glisse l'oiseau blanc
Sur les aléas de la bruine.
Car même si l'éclair le tance
D'un zig-zag empli de violence,
Il va, majestueusement.
Et dans un long embrasement,
Otant ses habits de souffrance
Mon âme vers l'azur s'élance.