
Sur les bords d’un étang s’attarde certain soir
Une fille vêtue de rouge avec des roses
A la main et gardant ses paupières mi-closes
Tandis que ses cheveux flamboient dans le ciel noir.
L’onde fluorescente a sorti son miroir
Où s’observent poissons algues et joncs moroses
Craignant le cygne blanc et ses métamorphoses
Pareil à Jupiter toujours empli d’espoir.
Car on dit que la nuit pour amuser l’enfant
Il se change en licorne et même en éléphant
Puis quitte son étang pour des contrées lointaines
Emportant avec lui la Belle et ses oiseaux
Quand la lune s’endort au milieu des roseaux
Et des lotus brillants comme des Porcelaines.
Lisette, dimanche 6 août 2006, 2 h 17