Je laisserai mon nom à quelque enfant qui chante
Et mon tendre regard sur ma mère posé
Et tous ces mots d'amour que je n'ai plus osé
Dire à celui qui fuit et toujours s'épouvante.
Car s'il faut avouer qu'on aime en suppliante
Un genou sur le sol, le corps ankylosé,
On aura de la peine avec cet exposé
A convaincre l'aimé de sa passion brûlante.

Aussitôt que mes yeux lui lancent trop d'ardeur,
Aussitôt que mon front vient effleurer son coeur,
Aussitôt que mes mains emprisonnent les siennes,

- Aussitôt son regard se détourne du mien,
Aussitôt son coeur bat, et sur mon front, d'anciennes
Cornes ressuscitées revendiquent leur bien.




LLISETTE 21 JANVIER 2007
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