Diaphane, en tutu blanc et gris,
Dans un frou-frou d'exubérance
Voici la pluie, la pluie qui danse
Sur les flancs du jardin surpris.
Il n'est ni feuille ni fourmi
Ni roc brillant, ni toit de France,
Ni vaguelette, ô goutte immense,
Ni bois par les fées endormi
Epargnés par son petit pas.
Mais sur les longs cheveux d'icelle
Déjà le soleil étincelle
Et jaloux, le ciel les verra,
Dansant, tout en pleurs amoureux,
Le pathétique pas de deux.
Lisette, 11 avril 2007