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Dans l'entrelacs des monts, à travers ma fenêtre,
Qu'un ciel, encor froissé par des nuages lourds,
Couvre de sa langueur en pensant aux amours
Que la perfide Nuit ne lui fit point connaître,
Dans l'entrelacs des monts, à travers ma fenêtre,
Tout à coup j'aperçois, nichée entre deux tours,
Une auréole d'or, énorme, allant toujours,
Poudrant tout l'horizon avant de disparaître,
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Pour laisser un matin plus léger qu'un soupir,
Tandis qu'en son miroir, la mer au loin s'habille
De lapis lazuli et de mica qui brille.
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Et je sais que le jour hésite à revenir,
En voulant prolonger de l'aurore la gloire,
Avant que le soleil proclame sa victoire.
Lisette, 16 juin 2007