Le jour est lourd de lumière et me broie, si dur,
Les paupières fermées telles des jalousies
Cachant des yeux rivés sur d'affreux incendies
Qui brûlent au dehors au delà de l'azur
* *
La bleité du ciel m'atteint et pose sur
Mon coeur déjà noirci de peines infinies
Des reflets infernaux, de sordides blingees
Dont le scintillement rend encor plus obscur
* * * *
Mon cerveau, âtre éteint, hâvre en son sein atteint
Où se cognent les mots, où toutes les nuances
Sont brouillées, confondues en un unique teint
* *
Plus blafard qu'un Pierrot lunaire en ses errances,
Plus gris qu'un gris de Payne en vert-de-gris retors,
Plus sombre que la Nuit et plus noir que la Mort.
* * * *
Lisette, 11 juillet 2007
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Pour ma soeur, Nessa