Quand on dit "c'est fini", que l'amour va, mourant,
A force d'avoir tant laissé de jours stupides
Couler entre les doigts, lamentables torrents
Se jetant dans des mers de désespoir avides,
.*.
Quand on dit "c'est fini", deux mots bien suffisants,
Derniers soupirs témoins d'une attente supplice
Pour avoir cru toujours durant près de vingt ans
Ce retour au foyer comme autrefois Ulysse,
.*.
Quand on dit "c'est fini", et que l'on croit alors
Qu'il va subitement revenir jusqu'à même
Me demander pardon et murmurer "je t'aime",
.*.
- Sur un ton maîtrisé qui m'a brisée sur place
Piétinant mon amour, il a dit : "c'est d'accord,
Tu ne me fais pas peur, arrête ta menace".
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© Lisette, 11 décembre 2007