Le ciel tout étoilé m'irrite en sa splendeur
Je demeure blottie au coin de ma fenêtre
Les yeux morts, le regard encor mouillé de pleurs
Combien de temps me reste-t-il à toujours être
Dans cette solitude où l'accablante horreur
Me pèse et me conduit à bientôt disparaître
Sans ami, sans amour, sans rien que la douleur
Et des mots pour combler le vide d'une lettre
Le ciel tout étoilé dans sa beauté suprême
Accuse de l'absent le réconfort si doux
Ses mains ou ses baisers dans le creux de mon cou
Amant imaginaire hélas car en ces lieux
Nul ne m'a réchauffée, nul ne m'a dit "je t'aime"
Nul n'a chassé la vague aux larmes de mes yeux.
Lisette, 26 juin 2008