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LES PLUS BEAUX PAYSAGES POETIQUES

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  • Créé le : 03/03/2007 02:35
    Modifié : 25/10/2011 08:27

    Fille (57 ans)
    Origine : Corse
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    [ Slide shows ] [ Mes poèmes ] [ Mes Peintures ] [ Combat contre la faim ]

    Ce que j'ai vu tout à l'heure

    05/03/2007 13:32

    Ce que j'ai vu tout à l'heure


    Il pleut une pluie grise
    Au dehors tout est gris,
    Les arbres s'ils sourient
    Ont des larmes pour frise.

    Blancheur de cette emprise
    Sur le jardin fleuri,
    Sur mon coeur circonscrit
    Quoi ? Jamais de surprise ?

    Mais voici que la brume
    Sous le souffle du vent
    S'évapore, enlevant

    De mon coeur et mes yeux
    Cette étrange amertume
    Encor mouillée d'adieux.

    21 février 2007








    Les chatons de saules, poème non académique

    05/03/2007 12:04



     

    Holà ! Au bord de la mer quel est ce vacarme ?
    Quels sont ces cris que l’on entend ?
    Est-ce la vague, est-ce le vent
    Ou bien les amoureuses larmes
    De la lune au soleil levant ?
     
    Mais qui donc en ces lieux fait retentir les armes ?
    Les pins se dressent mécontents,
    D’une pomme blette sortant
    Cinq pignons ont donné l’alarme,
    Chaque brin d’herbe drue se tend.
     
    Sur le rivage on aperçoit
    Février  - grelottant dans son manteau de givre -
    Quereller Mars à moitié ivre
    Des doux parfums qu’aux fleurs des bois
    Il offre à la place d’un livre !
     
    - Mars, je suis contre cette loi
    De Nature à qui manque tant de savoir-vivre
    En te faisant toujours poursuivre
    Ce que je commence avant toi.
    Vois ces chatons aux tons de cuivre
     
    Que portent solennellement
    Ces saules bleus sur le rivage :
    Pourquoi faut-il que leur couleur tu endommages
    Par un jaune d’or éclatant ?
    C’était pourtant un bel ouvrage !
     
    Quoi ! de la chenille imitant
    Le corps et son duvet sauvage,
    Ces chatons audacieux font trembler le feuillage !
    Et sur leur tige ils vont chantant
    Comme des canaris en cage !
     
    Et Mars lui dit : Tu n’as pas tort
    Mais telle est la loi de Nature,
    Tout change de forme et d’allure
    Nous devons tour à tour fournir bien des efforts,
    Sortir tous les pots de peinture
     
    Pour le chiendent le bouton d’or
    La rose et la tendre ramure,
    Pour tes chatons – je te le jure -
    Nous devons chaque année refaire le décor
    Sans oublier l’architecture !
     
    Allons ne me tiens pas rigueur,
    Car il faudrait que tu sermonnes
    Avril qui fane l’anémone
    Mai qui vole aux arbres leurs fleurs
    Les mois d’été fiers de leurs fruits et ceux d’automne
     
    Qui font rêver le promeneur.
    Or l’hiver parfois monotone
    Te laisse au mimosa du jaune
    Poser sans aucune rancœur.
    A chacun son métier : la tâche est belle et bonne.
     
    Février, tout ému, comprend
    Le mal fondé de sa colère :
    De ses yeux s’enfuit un torrent
    De neige et de pluie sur la terre
     
    Où les petits chatons surpris
    Par cette bourrasque soudaine,
    Tournent, roulent, poussent des cris,
    Trempés dans leur robe de laine.
     
    Alors Mars, toujours en éveil,
    Subitement chasse l’orage
    Et fait voler des arcs-en-ciel
    Que les bosquets mettent en cage.
     
    Brillant dans le soleil nouveau
    Trois pommes de pin toutes rousses
    S’amusent à saute-ruisseau
    En cabriolant sur les mousses.
     
    Au bois mille oiseaux sur leur branche
    Aux coassements vigoureux
    D’un gros crapaud qui fait la planche
    Unissent leurs chants amoureux !
     
    Coquelicots et boutons d’or
     De leurs bijoux parent la plaine,
    Mais les crocus dorment encor
    Dans leur écrin de porcelaine.
     
    Tout est fraîcheur et nouveauté :
    De notes fleuries et d’arpèges
    En guise d’hymne à la beauté
    Les vents inventent des cortèges.
     
    Voir son rebelle enfant gagné par la raison
    N’est-il pas un plaisir bien doux pour la Nature ?
    Or tandis qu’à minuit va naître la saison
    De Printemps l’Enchanteur, tout à coup, un murmure
     
    S’échappe des futaies puis court sur la ramure
    D’un saule tout courbé criant : me dira-t-on
    Qui fait pareil tapage ? O ciel ! quelle aventure :
    Dix-neuf chenilles d’or font la cour aux chatons !
     
    C’est ainsi que Nature aime à surprendre l’Homme,
    Cet animal trop fier qui s’est proclamé Roi,
    Qui tue sans avoir faim, brûle sans avoir froid
     
     Animaux et forêts, ciel et mer il ravage
     Sans qu’une seule fois son cœur ait le courage
     De tourner ses regards vers cet humble Royaume.

     

    Lisette, lundi 20 mars 2006, 1h36, jour du Printemps


     

     

     








    Jeune fille au bord du glacier

    05/03/2007 11:44

    Jeune fille au bord du glacier







    Fée rouge au Cygne

    03/03/2007 23:31

    Fée rouge au Cygne


    Image Hosted by ImageShack.us

    Sur les bords d’un étang s’attarde certain soir
    Une fille vêtue de rouge avec des roses
    A la main et gardant ses paupières mi-closes
       Tandis que ses cheveux flamboient dans le ciel noir.
     
    L’onde fluorescente a sorti son miroir
    Où s’observent poissons algues et joncs moroses
    Craignant le cygne blanc et ses métamorphoses
    Pareil à Jupiter toujours empli d’espoir.
     
    Car on dit que la nuit pour amuser l’enfant
    Il se change en licorne et même en éléphant
     Puis quitte son étang pour des contrées lointaines 
     
    Emportant avec lui la Belle et ses oiseaux
    Quand la lune s’endort au milieu des roseaux
        Et des lotus brillants comme des Porcelaines.
     
                                                                   Image Hosted by ImageShack.us                
                                                                                                    
    Lisette, dimanche 6 août 2006, 2 h 17







    Jeune fille au bord du glacier

    03/03/2007 23:28

    Jeune fille au bord du glacier


    Longtemps elle a marché sur les chemins de neige
    Qu’illumine l’éclat des cristaux de quartz bleu
    Quand le soleil se couche et que le ciel en feu
    Reflète ses habits de soie sur le sol beige.
     
    Elle a vaincu le froid et le bruyant cortège
    Des vents qui sans répit fouettaient ses cheveux
    Rugissant leurs frissons sur son corps vigoureux,
    Elle ne les craint plus et la Nuit la protège.
     
    Sur le bord du glacier elle jette ces mots
    A la voûte parée de feuilles d’or qui danse :
    « Oiseau, vole vers moi, ange de l’Espérance,
     
    Viens de mon pauvre cœur chasser les amertumes ! »
    Alors l’oiseau descend et la couvre aussitôt
    D’amour et de douceur roses comme ses plumes. 







    APAISEMENT

    03/03/2007 23:17

    APAISEMENT


    Le vent s'est apaisé, tout se fige en l'instant
    Et du nuage noir ne tombe plus la pluie,
    Le ciel retient ses mots, orateur qui s'ennuie,
    Nulle oreille attentive à l'exorde inconstant.

    Orage tu as cru préparer le printemps
    Avec tes hurlements hérissés de folie
    Voulant chasser de l'air cette mélancolie
    Qui depuis quelques mois flottait sur les étangs,
        
     
    Sur les arbres, les bois et même les nuages,
    Sur les troupeaux paissant dans les verts pâturages,
    Sur les chenilles façonnant leurs papillons.
     

    Calme-toi, Ciel trop lourd ! Exauce ma prière :
    N'attise plus la foudre ! O laisse les rayons
    Du soleil reverdir notre âme printanière !
     





    Colomba à Digne

    03/03/2007 22:57

    Colomba à Digne









    L'envol

    03/03/2007 22:29

    L'envol


     
    Sur la page du ciel en ruine
    Un grand oiseau soudainement
    Déploie ses ailes dans le vent
    Et vers le soleil s'achemine.

    Alors mon âme moins chagrine
    Se met à rêver sous le vent,
    Tandis que glisse l'oiseau blanc
     Sur les aléas de la bruine.

     Car même si l'éclair le tance

     D'un zig-zag empli de violence,
     Il va, majestueusement.
       
     Et dans un long embrasement,
     Otant ses habits de souffrance
     Mon âme vers l'azur s'élance.
                                                                                                         







    L'ATRE

    03/03/2007 20:06

    L'ATRE


    Non aujourd'ui pas de théâtre
    Je suis restée au coin de l'âtre
    A regarder le bois briller
    Comme un grillon ensoleillé

    J'écoutais des bûches la plainte
    Et prise par l'antique crainte
    De voir s'éteindre mon grand feu
    Je ne le quittais pas des yeux

    Doux et léger était le chant
    Du bois qui se meurt doucement
    Comme un écho de voix lointaines
    Courant ça et là sur ses veines

    Chanson si claire et reposante
    Souffle d'un ange qui invente
    Des harmonies et des accords
    Inouis et planant encor

    Quand le feu s'endort dans son antre
    Comme un enfant dort dans le ventre
    Chaud de sa mère qui sourit
    La main posée sur son nombril.







    QU'EST-CE QUE C'EST ?

    03/03/2007 05:37

    QU'EST-CE QUE C'EST ?


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