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[ Slide shows ] [ Mes poèmes ] [ Mes Peintures ] [ Combat contre la faim ]
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Ce que j'ai vu tout à l'heure
05/03/2007 13:32
Il pleut une pluie grise Au dehors tout est gris, Les arbres s'ils sourient Ont des larmes pour frise.
Blancheur de cette emprise Sur le jardin fleuri, Sur mon coeur circonscrit Quoi ? Jamais de surprise ?
Mais voici que la brume Sous le souffle du vent S'évapore, enlevant
De mon coeur et mes yeux Cette étrange amertume Encor mouillée d'adieux.
21 février 2007
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Les chatons de saules, poème non académique
05/03/2007 12:04
Holà ! Au bord de la mer quel est ce vacarme ? Quels sont ces cris que l’on entend ? Est-ce la vague, est-ce le vent Ou bien les amoureuses larmes De la lune au soleil levant ? Mais qui donc en ces lieux fait retentir les armes ? Les pins se dressent mécontents, D’une pomme blette sortant Cinq pignons ont donné l’alarme, Chaque brin d’herbe drue se tend. Sur le rivage on aperçoit Février - grelottant dans son manteau de givre - Quereller Mars à moitié ivre Des doux parfums qu’aux fleurs des bois Il offre à la place d’un livre ! - Mars, je suis contre cette loi De Nature à qui manque tant de savoir-vivre En te faisant toujours poursuivre Ce que je commence avant toi. Vois ces chatons aux tons de cuivre Que portent solennellement Ces saules bleus sur le rivage : Pourquoi faut-il que leur couleur tu endommages Par un jaune d’or éclatant ? C’était pourtant un bel ouvrage ! Quoi ! de la chenille imitant Le corps et son duvet sauvage, Ces chatons audacieux font trembler le feuillage ! Et sur leur tige ils vont chantant Comme des canaris en cage ! Et Mars lui dit : Tu n’as pas tort Mais telle est la loi de Nature, Tout change de forme et d’allure Nous devons tour à tour fournir bien des efforts, Sortir tous les pots de peinture Pour le chiendent le bouton d’or La rose et la tendre ramure, Pour tes chatons – je te le jure - Nous devons chaque année refaire le décor Sans oublier l’architecture ! Allons ne me tiens pas rigueur, Car il faudrait que tu sermonnes Avril qui fane l’anémone Mai qui vole aux arbres leurs fleurs Les mois d’été fiers de leurs fruits et ceux d’automne Qui font rêver le promeneur. Or l’hiver parfois monotone Te laisse au mimosa du jaune Poser sans aucune rancœur. A chacun son métier : la tâche est belle et bonne. Février, tout ému, comprend Le mal fondé de sa colère : De ses yeux s’enfuit un torrent De neige et de pluie sur la terre Où les petits chatons surpris Par cette bourrasque soudaine, Tournent, roulent, poussent des cris, Trempés dans leur robe de laine. Alors Mars, toujours en éveil, Subitement chasse l’orage Et fait voler des arcs-en-ciel Que les bosquets mettent en cage. Brillant dans le soleil nouveau Trois pommes de pin toutes rousses S’amusent à saute-ruisseau En cabriolant sur les mousses. Au bois mille oiseaux sur leur branche Aux coassements vigoureux D’un gros crapaud qui fait la planche Unissent leurs chants amoureux ! Coquelicots et boutons d’or De leurs bijoux parent la plaine, Mais les crocus dorment encor Dans leur écrin de porcelaine. Tout est fraîcheur et nouveauté : De notes fleuries et d’arpèges En guise d’hymne à la beauté Les vents inventent des cortèges.
Voir son rebelle enfant gagné par la raison N’est-il pas un plaisir bien doux pour la Nature ? Or tandis qu’à minuit va naître la saison De Printemps l’Enchanteur, tout à coup, un murmure S’échappe des futaies puis court sur la ramure D’un saule tout courbé criant : me dira-t-on Qui fait pareil tapage ? O ciel ! quelle aventure : Dix-neuf chenilles d’or font la cour aux chatons ! C’est ainsi que Nature aime à surprendre l’Homme, Cet animal trop fier qui s’est proclamé Roi,
Qui tue sans avoir faim, brûle sans avoir froid Animaux et forêts, ciel et mer il ravage Sans qu’une seule fois son cœur ait le courage De tourner ses regards vers cet humble Royaume.
Lisette, lundi 20 mars 2006, 1h36, jour du Printemps
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Jeune fille au bord du glacier
05/03/2007 11:44
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Fée rouge au Cygne
03/03/2007 23:31

Sur les bords d’un étang s’attarde certain soir
Une fille vêtue de rouge avec des roses
A la main et gardant ses paupières mi-closes
Tandis que ses cheveux flamboient dans le ciel noir.
L’onde fluorescente a sorti son miroir
Où s’observent poissons algues et joncs moroses
Craignant le cygne blanc et ses métamorphoses
Pareil à Jupiter toujours empli d’espoir.
Car on dit que la nuit pour amuser l’enfant
Il se change en licorne et même en éléphant
Puis quitte son étang pour des contrées lointaines
Emportant avec lui la Belle et ses oiseaux
Quand la lune s’endort au milieu des roseaux
Et des lotus brillants comme des Porcelaines.
Lisette, dimanche 6 août 2006, 2 h 17
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Jeune fille au bord du glacier
03/03/2007 23:28
Longtemps elle a marché sur les chemins de neige
Qu’illumine l’éclat des cristaux de quartz bleu
Quand le soleil se couche et que le ciel en feu
Reflète ses habits de soie sur le sol beige.
Elle a vaincu le froid et le bruyant cortège
Des vents qui sans répit fouettaient ses cheveux
Rugissant leurs frissons sur son corps vigoureux,
Elle ne les craint plus et la Nuit la protège.
Sur le bord du glacier elle jette ces mots
A la voûte parée de feuilles d’or qui danse :
« Oiseau, vole vers moi, ange de l’Espérance,
Viens de mon pauvre cœur chasser les amertumes ! »
Alors l’oiseau descend et la couvre aussitôt
D’amour et de douceur roses comme ses plumes.
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APAISEMENT
03/03/2007 23:17
Le vent s'est apaisé, tout se fige en l'instant Et du nuage noir ne tombe plus la pluie, Le ciel retient ses mots, orateur qui s'ennuie,
Nulle oreille attentive à l'exorde inconstant.
Orage tu as cru préparer le printemps Avec tes hurlements hérissés de folie Voulant chasser de l'air cette mélancolie Qui depuis quelques mois flottait sur les étangs,
Sur les arbres, les bois et même les nuages,
Sur les troupeaux paissant dans les verts pâturages, Sur les chenilles façonnant leurs papillons.
Calme-toi, Ciel trop lourd ! Exauce ma prière : N'attise plus la foudre ! O laisse les rayons Du soleil reverdir notre âme printanière !
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Colomba à Digne
03/03/2007 22:57
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L'envol
03/03/2007 22:29
Sur la page du ciel en ruine Un grand oiseau soudainement
Déploie ses ailes dans le vent
Et vers le soleil s'achemine.
Alors mon âme moins chagrine Se met à rêver sous le vent, Tandis que glisse l'oiseau blanc Sur les aléas de la bruine.
Car même si l'éclair le tance
D'un zig-zag empli de violence,
Il va, majestueusement.
Et dans un long embrasement,
Otant ses habits de souffrance
Mon âme vers l'azur s'élance.
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L'ATRE
03/03/2007 20:06
Non aujourd'ui pas de théâtre Je suis restée au coin de l'âtre A regarder le bois briller Comme un grillon ensoleillé
J'écoutais des bûches la plainte Et prise par l'antique crainte De voir s'éteindre mon grand feu Je ne le quittais pas des yeux
Doux et léger était le chant Du bois qui se meurt doucement Comme un écho de voix lointaines Courant ça et là sur ses veines
Chanson si claire et reposante Souffle d'un ange qui invente Des harmonies et des accords Inouis et planant encor
Quand le feu s'endort dans son antre Comme un enfant dort dans le ventre Chaud de sa mère qui sourit La main posée sur son nombril.
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QU'EST-CE QUE C'EST ?
03/03/2007 05:37

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