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Ce que je laisserai
20/03/2007 01:41
Je laisserai mon nom à quelque enfant qui chante Et mon tendre regard sur ma mère posé Et tous ces mots d'amour que je n'ai plus osé Dire à celui qui fuit et toujours s'épouvante.
Car s'il faut avouer qu'on aime en suppliante Un genou sur le sol, le corps ankylosé, On aura de la peine avec cet exposé A convaincre l'aimé de sa passion brûlante.

Aussitôt que mes yeux lui lancent trop d'ardeur, Aussitôt que mon front vient effleurer son coeur, Aussitôt que mes mains emprisonnent les siennes,

- Aussitôt son regard se détourne du mien, Aussitôt son coeur bat, et sur mon front, d'anciennes Cornes ressuscitées revendiquent leur bien.
 
 
LLISETTE 21 JANVIER 2007
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La Nature
19/03/2007 17:21
Ici Nature est bien la Reine
Elle se dresse en arbres fiers ;
Des couleurs, rien d'autre, mon Cher,
De ma fenêtre vois la scène.
Et Phébus toujours se promène
En jetant sur les sapins verts
Sa poudre d'or. Le vieil Hiver
Quand il l'aperçoit se déchaîne.
 En vain car déjà les bourgeons
Montent au ciel où les pinsons
Faisant leur nid gaîment babillent.
Merles et pies sur chaque branche
Comme si c'était un dimanche
En smoking de fête s'habillent !
Lisette, Digne, mars 2002 
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Les Couleurs
19/03/2007 02:51

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L'aveu
13/03/2007 04:26
Sur le grand chevalet il a posé sa toile
Où il a peint les mots que l'on dit les plus beaux.
Ce n'est rien qu'une phrase, un semblant de tableau,
Mais pour lui c'est l'Amour, un flambeau, son étoile
Illuminant son coeur. Or voici qu'il dévoile,
Dans un geste un peu lent, ce "je t'aime" pataud
A la Belle effrontée riant sous son chapeau.
Dédaignant cet aveu, et soulevant le voile
De sa robe de paon, elle jette un mouchoir
Qui vient frôler le corps de l'artiste et qui glisse
A ses pieds, comme choit d'ordinaire l'espoir.
Est-ce pour effacer l'aveu qu'il a tracé ? Un rendez-vous subtil ? Un cruel artifice ? Le tableau ne dit pas ce qui va se passer...
Lisette 8 mars 2007
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Sanglier
07/03/2007 17:16
Ce soir Philo a fait la malle Avec un grand fox est parti Chasser le sanglier vandale, Pauvre petit ! pauvre petit !
Philo c'est mon chien noir et blanc, Superbe griffon qui découche Dès qu'il a senti dans le vent L'odeur de la bête farouche.
Las ! mon sanglier bien mignon Que je plains ton sort détestable ! Maudits soient les chasseurs sans nom qui traquent, pires que le Diable;
L'autre jour, au bord de la route, Je t'ai vu, voulant traverser, Fuyant le feu, l'air en déroute, Et c'est alors que j'ai pleuré.
Oh chasseurs, laissez cette mère, Laissez-la à ses marcassins ! Si c'est un mâle, qu'il prospère Dans le vert de ses champs sereins.
Il faudra bien que Philo sache Qu'il ne doit plus aller chasser - Surtout quand on porte moustache - Ses frères, les bons sangliers.
30 janvier 2007
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Haricots de l'Eté
05/03/2007 20:06
De se moquer de nos histoires
Les haricots ont cent raisons
Nous autres humains défaisons
Tous nos ouvrages illusoires
Car dites-moi quelles saisons
Compte notre vie dérisoire
Au prix de l’Eté dont la gloire
Recouvre d’or la feuillaison
De vos longs corps, mes bons légumes ?
Hier encor petite fleur
Sous les vents la pierre et les brumes
Vous avez grandi jusqu’à moi
Ne doit-on pas en cet honneur
Proclamer l’Eté notre Roi ?
Lisette, 21 juin 2006, jour de l’Eté…
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La victoire des Salades, rondeau
05/03/2007 19:52
Poussez en paix, vertes salades,
C’en est fini des escargots
Qui vous dévoraient jusqu’aux os
Après de longues escalades.
Fallait-il donc qu’ils soient malades
Pour vous déchirer de leurs crocs ?
Poussez en paix, vertes salades,
C’en est fini des escargots.
De granulés bleus trois rasades
Ont décimé l’armée des sots ;
Pour limaçons et asticots
Ce sont les mêmes débandades.
Poussez en paix, vertes salades,
C’en est fini des escargots.
3 mai 2006
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Vaches allant bon train
05/03/2007 15:07
Les trains sont-ils tous des machines Inanimées, aux yeux des veaux Têtant mamelles le coeur gros De n'entendre jamais comptines ?
Alors qu'en leurs vertes collines Ils ont appris du Marivaux Dupont, Prévert, même Michaux, Francis Jammes et Lamartine !
O trains ne courez pas si vite ! Ralentissez, laissez leur voir Ce trésor caché dans le noir Pour que le troupeau en profite !
Trains vous aurez la Clématite Brûlant un jour de vous revoir, Et pour souvenir ou espoir Myosotis, menthe et marguerite !
19 février 2007
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Forêt magique
05/03/2007 14:40
Boum crash spalitch blouf La Forêt s'anime et gronde Pouaf grouaf et chlouflapichchlouf La pluie soudain nous inonde !
Slipf chleeee pzuepzue flouf Les boules des mimosas Boulouglourfu umphiclazouf Ont trouvé Ali-Baba !
Vzi vzi bling ! glopin-glopant Petits voleurs en cachette Vlouflafif fiflaflippant Agitent gaîment leur tête !
Hachamichu et pomme d'Api C'est qu'ils ont un beau trésor Grassepontin houchlachipi Caché dans leurs perles d'or !
Michemichette et michegru Nature comme tu es belle Oromiggron turlututu Sous tes branches en dentelle !
Boum crash spalitch blouf La Forêt s'amuse et gronde Pouaf grouaf et chlouflapichchlouf La pluie soudain nous inonde !

18 janvier 2007
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Considération
05/03/2007 14:11
Ô l’Univers, tu me fais peur Quand tes silencieux toboggans Font rouler – quels extravagants ! Des milliards d’astres en couleur.
Oh, quel Luna Park de terreur !
Quand la Nuit, horrible brigand, Se fait trou noir et, divaguant, Engloutit chaque promeneur. Que je voudrais, oh, sans frayeur Vous délivrer, pauvres planètes, Du grand Physicien qui vous traite Si durement. Mais qu’un poème Soit écrit pour que l’on vous aime Ô mes sœurs aux mille couleurs !
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