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LES PLUS BEAUX PAYSAGES POETIQUES
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LES PLUS BEAUX PAYSAGES POETIQUES

VIP-Blog de poesie-en-images
  • 142 articles publiés dans cette catégorie
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 03/03/2007 02:35
    Modifié : 25/10/2011 08:27

    Fille (57 ans)
    Origine : Corse
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    [ Slide shows ] [ Mes poèmes ] [ Mes Peintures ] [ Combat contre la faim ]

    Statues blanches

    21/05/2008 17:22

    Statues blanches


     

    Deux masses blanches
    resplendissant sous le soleil
    deux statues mouvantes
    mais hésitantes
    comme suspendues
    à fleur de terre
    à fleur de peau...

    Tout autour des hurlements
    ce n'est pas le souffle du vent
    mais une autre tempête
    venue d'ailleurs ;

    Se courbant par moment
    statues blanches
    se maculent peu à peu de taches
    jaunes
    noires
    rouges
    et l'on entend
    des drôles de bruit
    tout à l'entour.

    Statues blanches
    se tordant
    voulant quitter leur socle
    prisonnières de la terre ;
    leur voile d'albâtre
    qu'emporte le désordre,
    met à nu leur visage
    plissé d'horreur.

    Tout autour
    des pierres volent
    heurtent meurtrissent
    ricochent et roulent
    et tuent...

    Statues dont le port s'écroule
    après avoir lutté
    contre la fureur des hommes
    qui les ont élevées
    pour mieux les voir
    brisées dans la poussière !


    Ce n'étaient pas des statues
    ce sont des femmes
    comme vous et moi -
    des Juliette des Emma
    des Phèdre ou des Shéhérazade
    lapidées au nom de l'amour.

    Lisette 21 mai 2008

    =====

    Ce poème est une prise de position contre la lapidation des femmes en particulier, et des hommes, telle qu'elle se pratique encore dans certaines régions du monde. Pour plus d'informations, voir sur Internet des vidéos qui montrent ce genre de spectacle du début jusqu'à la fin... Attention : images absolument très dures à supporter, quand on ne sait pas ce que c'est.

     








    Inutile de m'enfermer après ma mort

    10/05/2008 05:17



    * * * *
    Dévorez-moi encor, tant que vous le pourrez
    Vers grouillants, adipeux, tordus et ridicules,
    Mon corps indifférent, horribles mandibules,
    S'enfuit déjà vers l'or des célestes "après" !
    * 
    Mordez, déchiquetez, que m'importent vos crocs
    Et votre puanteur  troublant le crépuscule,
    Vous aurez beau laisser, dans mon sépulcruscule,
    Vos miasmes,  vos terreurs : mon esprit en repos
    * *
     
    S'élance plus joyeux que des ptérodactyles !
    Si jacassent au sol, enlisés et puants,
    Les bactéries, les croix et les marbres branlants,
    * 
     
    Objets de vanité qu'ont mis les hommes là
    Croyant apitoyer les dieux de l'au delà,
    Mon âme libérée vole dans l'air tranquille.
    ** 
     
    © Lisette 10 mai 2008*
    Merci de vos commentaires, mes Amies et Amis. Rassurez-vous, ce poème n'est pas aussi triste qu'il n'en a l'air. Bien au contraire. Par ailleurs, le Poète n'est pas fait pour dire exclusivement des choses gaies et légères, mais pour chanter son moi, fait de soleil et d'orages. Autre chose : un poème ne doit pas se lire au premier degré. Il a plusieurs sens, plusieurs interprétations. Bisous à vous tous et toutes. Lisette
     
     








    Limites

    01/05/2008 19:15

    Limites


     

    Bientôt tu sombreras dans le gouffre infernal
    Ne comprenant plus rien à ta propre misère
    Tel que tu fus sortant du ventre de ta mère
    Mal reçu mal compris sous des yeux de chacal
     
    Ne crois pas qu'on te prît pour un enfant divin
    Tu n'étais qu'un lambeau de chair un peu vorace
    On te donna du lait, et de rire en grimace
    On te nourrit l'esprit par des préceptes vains
     
    Et tu grandis alors, sombre et mélancolique
    Sans ami ni voisin pour égayer tes jours
    Au milieu d'une vie spartiate et sans amour
    Sans connaître des Arts la Beauté magnifique
     
    On te dit que la vie c'était la réussite,
    Le fric, l'appartement, un job et puis surtout
    C'était de contempler sa maman à genoux
    Ne jamais la quitter, être son satellite
     
    Et l'on t'apprit longtemps, comme un crapaud qui bave,
    Que l'amour n'était rien, et qu'avoir des enfants
    Apportait mille ennuis. Et bien évidemment   
    Que l'homme était le maître et l'épouse l'esclave
     
    Donc tu te marias et la choisis conforme
    Aux règles imposées par ce matriarcat
    Douce et bonne et naïve, aux talents délicats
    Et tu changeas sa vie en une chose informe
     
    Passèrent les années pour devenir terribles,
    Tu te gardais toujours d'accepter le réel
    Tu voulais du nouveau, du rêve, un autre ciel
    Et tu brisas sa vie en cherchant l'impossible
     
    Aujourd'hui tu es las, ou fais semblant de l'être
    Tu ne sais pas vraiment qui tu es ni pourquoi
    Tu vis sur cette terre et la peur et le froid
    Font frissonner ton âme au bord de ta fenêtre
     
    Quand observant défait ton passé qui a fui
    Tu cherches ton futur que tu voudrais tranquille
    Alors que ton présent incertain se défile
    Et glisse entre tes doigts tout englués d'ennui

    A jouer double jeu on ouvre trop de portes
    Et l'on se trouve un jour en pays étranger
    L'ambiguïté n'est pas absente de danger
    La rose et l'albatros ignorent les cloportes.
    *** 
    Lisette 29 avril 2008







    Nighty night

    28/04/2008 04:03

    Nighty night


    Profonde  night qui m'enveloppes
    Comme un linceul de soie crissant
    Your silence is a hurlement
    But I take it like great hopes
     
    I don't know why I write ainsi
    Ophélie n'est pas loin je pense
    Je prendrai pour toute défense
    Le laconique wait and see
     
    Mais toi Jane Eyre if you think
    Que l'amour règle les problèmes
    If you believe en ses je t'aime
    Mine are black and not at all pink
     
    And I'm wandering what I do
    Certainement pas ce qu'on croit
    In the darkness sea je me noie
    Because I am in love of you
     
    But he has never loved me
    Lonely j'ai parcouru les plaines
    Lonely j'ai fredonné mes peines
    Lonely for without him by me
     
    Deep and silent night in the sky
    Lune énigmatiquement mienne
    Tu prolonges  ma cantilène
    Chaque soir when alone I cry.
     
    Lisette 28 avril 2008







    Sarcophagies aptères

    25/04/2008 19:01

    Sarcophagies aptères


     

     

    L'oiseau du matin dans l'aube éblouie
    Chasse de la nuit les fantômes noirs
    Qui m'ont laissée morte en de fols espoirs
    Bandée comme d'Egypte la momie
    *
    Puant les onguents dès que vient le soir
    Près du sarcophage où ma chair s'oublie
    Et tourne et roule et crisse évanouie
    Tremblent une corde et un étendoir
    * 
    S'y pendra mon cou avec mes guenilles
    Tandis qu'en l'azur le scarabée d'or
     Sourd à vos cris et crocs prend son essor
    Loques pourries, cocons anciens, chenilles !
    ** 
    © Lisette 25 avril 2008







    Funèbres

    23/04/2008 03:17

    Funèbres


    Pour m'endormir, ne plus penser au noir des nuits
    Qui ont blanchi le jais de mes cheveux de brume
    J'en appelle à l'effroyable vent dont l'enclume
    S'ébranle dans la forge horrible de l'ennui
    *
    Quand les Cyclopes font rouler leur oeil qui luit
    Sur la roche éclatée des tombeaux où s'exhume
    Le souvenir défunt et la gloire posthume
    Des chairs aimées jadis et qui pourtant ont fui
     * 
    Pour avoir épousé le Désespoir féroce
    Pour avoir écoulé des pleurs en  pluie de noce
    Pour avoir pénétré des lieux qui font frémir
    *
    Qui suis-je, moi, pour avoir souffert mille morts
    Pour écrire à regret un sonnet sans remords
    Pour n'avoir survécu que pour mieux en mourir ?
     
    © Lisette
     23 AVRIL 2008
    Cassandre à la porte, peinture numérique © Lisette Poésie-en-images
     
     







    Retour du Printemps

    16/04/2008 14:23

    Retour du Printemps


    Que me fait le lilas embaumant sur la branche
    Dont les grappes serrées sont des raisins fleuris
    Aux couleurs d'améthyste où le soleil épris
    De leur courbe amollie timidement se penche ?
    * 
    Que me fait la blancheur du cerisier qui rit
    Dont la neige est jalouse et retrousse ses manches
    Pour recouvrir les monts de flocons et s'épanche
    En frimas douloureux, en petits grains de riz ?
    * 
     
    La tulipe a sorti ses couleurs et cascade
    Jaune et rouge et violette, en ses corsets soyeux,
    Sur sa tige elle crie : "tu sais, t'as de beaux yeux",
    A l'iris tout confus lui jetant une oeillade.
    * 
    Soudain défait son voile et l'ouvre, mystérieux,
    La rose qu'on croyait paresseuse et maussade,
    Et son buisson devient premier au hit-parade
    Sous l'oeil du pissenlit, qui rit jaune, envieux.
    * 
    Le Printemps est venu, laNature s'éveille
    Les oiseaux font leur nid, la saison des amours
    Dans l'éclatant matin viendra donner le jour
    Aux oisillons du merle, à la petite abeille.
    Or tandis que j'irai, découvrant tour à tour
    Mille et une beautés, mille et une merveilles,
    S'en ira mon chagrin  : comme les hirondelles
    Je ferai du Printemps mon éternel retour.
     
    Lisette, 16 avril 2008
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    Coeur-framboise

    12/04/2008 05:13

    Coeur-framboise


    Coeur-framboise parfumé,
    Ame si pure,
    Un pied cruel t'a piétiné.
    Le ciel pleure
    Et la pluie,
    Pauvre folle qui s'ennuie,
    A coupé sa chevelure.
     
     
    © Lisette, 17 avril 2007







    Blanc, blanc, blanc

    04/04/2008 01:37

    Blanc, blanc, blanc


    Je les ai pris dans la paume de ma main
    Je les ai bien observés,
    Ils n'étaient pas désagréables à regarder,
    Non. De la blancheur de ces lys
    Qui vous hypnotisent, vous savez.
    Ils n'ont pas fait beaucoup de bruit
    Ni de mouvement, non.
    Ils ont roulé, selon l'inclinaison de ma main.
    A un moment, j'ai approché d'eux mes narines,
    Geste stupide, car ils n'ont pas d'odeur particulière.
    Ils se sont comportés comme d'habitude,
    Ne m'ont pas même jeté un coup d'oeil.
    Ni parlé...
    Combien étaient-ils ?
    Aucune idée. Peut-être une vingtaine ?
    Peut-être un peu moins ou plus ?
    Quelle importance.
    Ils ont cette particularité d'être sécables.
    Atout pour certains considérable
    Comme les tablettes de chocolat
    Et peut-être bien comme certaines barres de céréales.
    Quelle importance.
    Leur avantage, c'est qu'on ne peut les faire fondre
    Dans la main,
    C'est certain.
    A plusieurs reprises,
    Sans pourtant les confondre
    Avec les crèpes qui, elles,
    Ont une saveur exquise,
    A plusieurs reprises,
    je les ai fait sauter
    Eh hop ! dans le creux de ma main !
    Un petit tour et puis ne s'en vont pas,
    Restent blottis toujours là,
    Dans le creux.
    Comme des petits êtres sans défense.
    Au bout de quelques longues secondes
    J'ai jeté mes yeux alentour,
    Considéré que ce n'était pas le jour
    J, l'heure H, la seconde S
    Où il fallait oser le geste,
    Une simple claque de la main
    La paume bien ouverte,
    La bouche aussi,
    Et vlan ! on engloutit
    Et la paume de la main reste vide.
    Non. Ce n'était pas le jour.
    Pourtant ils avaient du lys
    La blancheur souveraine,
    Ils ne pesaient pas lourd non plus,
    Légère aurait été la peine
    A les engoufrer simplement.
    Non, j'ai préféré attendre
    Le résultat des élections
    Pour remettre à plus tard
    Mon exécution.

    Lisette








    Mourir

    01/04/2008 03:27

    Mourir


    Mourir
    Savoir que le Sommeil existe
    Autre que cette chose-là
    Si courte, si fatigante
    Qui sépare les jours des nuits.
     
    Mourir
    Ne pas savoir où l'on sera
    Après ou pendant l'enterrement,
    Ne pas voir la tête
    Qu'ils feront
    Tous ces cons.
     
    Mourir
    Savoir que plus jamais
    Non, plus jamais,
    La pluie froissera mes joues
    L'idiote pluie
    Jamais tarie.
     
    Mourir
    Pour ne plus avoir de coeur
    Pour ne plus crier malheur
    Pour tout effacer
    Pour avoir la force
    De recommencer, ailleurs
     
    Mourir ?
    Y a-t-il d'autres endroits
    Où tout recommencerait ?
    Serait-ce comme ici-bas ?
    L'horreur m'étreint
    La peur revient...
     
    Mourir !
    Pour ne plus penser à tout
    Ce qui a fait de ma vie
    L'enfer sur Terre
    Cette Terre où l'on enterre
    Les amours avec les haches
    de Guerres.
     
    Mourir,
    Comme cet oiseau fragile
    Comme tous ces soldats
    Morts aux champs d'Honneur
    Mordant la poussière
    Mourir, c'est pourtant pas difficile.
     
    ******
     
    Lisette







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