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LES PLUS BEAUX PAYSAGES POETIQUES

VIP-Blog de poesie-en-images
  • 142 articles publiés dans cette catégorie
  • 3710 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 03/03/2007 02:35
    Modifié : 25/10/2011 08:27

    Fille (57 ans)
    Origine : Corse
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    [ Slide shows ] [ Mes poèmes ] [ Mes Peintures ] [ Combat contre la faim ]

    Quand on dit :

    11/12/2007 04:02

    Quand on dit :


    Quand on dit "c'est fini", que l'amour va, mourant,
    A force d'avoir tant laissé de jours stupides
    Couler entre les doigts, lamentables torrents
    Se jetant dans des mers de désespoir avides,
    .*. 
    Quand on dit "c'est fini", deux mots bien suffisants,
    Derniers soupirs témoins d'une attente supplice
    Pour avoir cru toujours durant près de vingt ans
    Ce retour au foyer comme autrefois Ulysse,
    .*. 
    Quand on dit "c'est fini", et que l'on croit alors
    Qu'il va subitement revenir jusqu'à même
    Me demander pardon et murmurer "je t'aime",
    .*. 
    - Sur un ton maîtrisé qui m'a brisée sur place
    Piétinant mon amour, il a dit : "c'est d'accord,
    Tu ne me fais pas peur, arrête ta menace".
    ...  ***  ... 
     © Lisette, 11 décembre 2007







    Tu dors ou penses, mon chéri ?

    07/12/2007 19:24

    Tu dors ou penses, mon chéri ?


    Tu dors ou penses, mon chéri,
    A quoi à qui ? quelle importance,
    Ce ne peut-être que joli !
      * 
    Est-ce à Socrate, à Spinoza ?
    Ou bien encor à Parménide ?
    A Michel Onfray pourquoi pas ?
    *
    Mon chéri, tu dors ou tu penses
    A quoi, à qui ? Est-ce à Ovide ?
    Lis-tu ses Amours ou ses Tristes ?
     * 
    Mon amour penses-tu à celle
    Qui hante jour et nuit ton coeur,
    Qui de plus en plus t'ensorcelle ?
     *  
    Mon amour tu lis ou tu dors ?
    Dans ton rêve, est-ce que tu dénudes
    Silencieusement mon corps ?
     * 
    Je ne saurais trouver de pistes :
    Je t'imagine à ton piano
    Jouant de Chopin un Prélude,
    * 
    Tandis que s'enfuient en délire
    Les durs accords qu'extrait Hugo
    De son électronique lyre !
     * * * 
     *  © Lisette, 2 décembre 2007 * 







    La ronde des heures

    05/12/2007 01:17

    La ronde des heures


    Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit
    Peut-être est-il parti, allez donc bien savoir,
    Avec quelques amis s'asseoir à une table,
    Prendre l'apéritif, manger, chose faisable
    Compte tenu de l'heure, il est midi et quart.
     
    Peut-être est-il parti, sans prendre de retard,
    A quelque rendez-vous, à son travail, probable
    Qu'il est très occupé, il n'y a rien de blâmable
    A bosser lorsqu'il est trois heures moins le quart.
     
    Peut-être est-il parti sous le soleil qui luit
    Une fois achevés ses devoirs et sa tâche,
    Il faut qu'il se détende et sans que je me fâche
    A l'attendre : au réveil il est sept heures et quart.
     
    Peut-être est-il parti prendre un bain de minuit...
    Le nez dans l'oreiller je joue à cache-cache,
    Ayant pour compagnie mon PC qui me lâche
    Trois chiffres m'indiquant : quatre heures moins le quart !
     
    Lisette, janvier 2007
     







    mon rêve familier

    30/11/2007 15:35

    mon rêve familier


    *Mon rêve familier*
     
    J'ai rêvé d'un instant où la foule bruyante,
    D'un pas précipité mais noble cependant
    Accourait, se pressait, mêlait à l'air du temps
    Son rire et sa fureur, ses couleurs chatoyantes.
    * 
    J'ai rêvé d'un pays où, comme les Bacchantes,
    Les mots échevelés, les mots nus se tordant,
    Quasimodos vêtus tout de noir et de blanc,
    D'une étoile allumaient cette Toile où l'on chante
    * 
    Ses espoirs, ses amours, sa colère ou sa peine,
    Mots pareils à ces Grecs et Romains du Forum,
    Ne formant qu'un seul corps, qu'une âme, qu'une haleine.
    * 
    Il faut que je vous dise, et qu'importe l'endroit,
    - Athènes me pardonne et n'en déplaise à Rome -
    Amis, que l'Agora résonne de nos voix !
    **
     
    Lisette, mars 2007
    ***
    Merci à ma chère Inès pour sa belle création, qui me semble parfaitement s'allier à cette poésie. Merci ma Douce.
    ***

    Le blog d'Inès : http://Jajou.vip-blog.com







    Enigme

    30/11/2007 15:27



    Guillemets guillerets
    Et petites virgules
    Les mots virent pullulent
    L'oeil aveugle est fermé.
     
    Seul le poète voit
    En créant l'invisible
    En chantant l'inaudible
    Dans l'eau céans de soi
     
    Hic et nunc chaîne liait
    Je et tu or nous. Est-elle
    Souffrance du pâle éternel
    Roseau pansant ses plaies ?
     
    Arbre aux mille soucis
    Que les mûres envahissent
    Ronces aux clous cicatrices
    Or en bouche baies suaves fruits.
     
    Autour du cou des amants
    Chaîne retient et rose embaume
    Les fruits sont mangés, plus de pomme
    Le chêne a perdu tous ses glands. 
     
    Comprend qui peut ces mots écrits
    A la volée au Wet qui brûle
    Mon coeur mes yeux - et libellule
    Je volète un instant ici.
    Lisette, octobre 2007







    Je suis, en dehors de vous,

    30/11/2007 15:25



    Je suis, en dehors de vous,
    En dehors de tout.
     
    Telle une alouette
    sans tête,
    je volète.
     
    Je suis, en dehors de vous,
    En dehors de tout.
     
    Je vais et viens,
    ne me souviens
    de rien
     
    Je suis, en dehors de vous,
    En dehors de tout.
     
    Là où je passe
    d'hier j'embrasse
    la trace
     
    Je suis, en dehors de vous,
    En dehors de tout.
     
    Et mes paroles
    aux herbes folles
    volent
     
    Je suis, en dehors de vous,
    En dehors de tout.
     
    Au vent d'automne
    Frôlant Tallone
    Je déraisonne
     
    Je suis, en dehors de vous,
    En dehors de tout.
     
    Mais j'ai l'espoir
    de vous revoir
    un soir
     
    Je suis, en dehors de vous,
    En dehors de tout.
     
    © Lisette, 20 septembre 2007







    Demain

    30/11/2007 15:21

    Demain


    A force de dire "à demain"
    A force de dire "peut-être"
    Et de toujours vouloir remettre
    Le jour présent au lendemain
    Nous aurons ouvert de fenêtre
    Pour ne contempler nul matin
    Jusqu'à l'ultime soir chagrin
    Où ne s'écrira plus de lettre
    *** 
    Lisette, 14 novembre 2007







    Le parfum des immortelles

    28/11/2007 19:24

    Le parfum des immortelles


    Le parfum des immortelles
    Rend fou, croyez-en ceux qui
    Ont connu dans le maquis
    Corse ces surnaturelles !
    * 
    Mais dites-moi qui sont-elles ?
    Une femme de Paris,
    Académicienne aussi ?
    Non ! la fleur qui ensorcelle
    * 
    Le gai berger qui, passant,
    A gravé dans sa mémoire
    Ce tapis d'or et de moire
    Au feuillage vif-argent...
    * 
    Jaune un été, puis laissant
    Aux saisons son buisson boire
    L'eau du ciel, son corps d'ivoire
    Embaume et reste puissant.
    * 
    Oh ! que j'aime cette fleur
    Dont l'aspect est si modeste,
    Poussant sur la pente leste
    Où mes chèvres vont en choeur !
    * 
    Bien sûr il est d'autre odeur,
    Pourtant l'immortelle reste
    Le symbole corse agreste :
    Beauté, volupté, senteur.
    * 
    Le parfum des immortelles
    Rend fou, croyez-en ceux qui
    Ont humé dans le maquis
    Ces suaves naturelles !
    **
     
    © Lisette, 28 novembre 2007
    ***
    Poème dédié à ma Muse, Mu-Rêverie, que je remercie de son inspiration bienfaisante et à qui je fais mille bisous.
    Le blog de ma muse Muriel : http://reverie.vip-blog.com
    Le parfum des immortelles, peinture numérique © Lisette poesie-en-images 2007







    Mon Ile de Beauté

    24/11/2007 13:08

    Mon Ile de Beauté


     


    Decorate Your Own Photo


     O mon Ile, mon hirondelle
    Toi qui fais toujours mon printemps
    Car en toute saison le temps
    Si doux m'enivre et m'ensorcelle !
     
    S'il pleut le maquis étincelle
    Brodé de fils d'or et d'argent,
    La mirte au feuillage luisant
    Offre un abri à l'asphodèle.
     
    Et la mer, partout, se promène,
    Son bleu puissant et doux me tient
    Resserrant chaque fois le lien
    Qui m'attache à elle et m'entraîne.
     
    Quand le brouillard étend sa traîne
    Sur les monts dès que la pluie vient,
    Même si je ne vois plus rien
    J'entends les cloches de Sartène !
     
    De Moriani j'aime la plage,
    De Saint-Florent l'aspect joyeux 
    Et de Bonifacio je veux
    Revoir la falaise sauvage !
     
    A Solenzara, clair village,
    J'ai vu des mimosas soyeux
    Jeter leurs boules d'or à deux
    Amoureux qui n'étaient pas sages !
     
    O Nature que tu es belle
    A l'abri du progrès pervers !
    Que j'aime tes oliviers verts
    Ta nebida toute en dentelle
     
    Tes vergers dont les ribambelles
    De fruits dorés embaument l'air,
    Ta vigne et l'étrange désert
    Des plaines tranquilles rebelles.
     
    O mon Ile, mon hirondelle,
    Ma Corse à moi mon vrai printemps
    Ici le temps est un amant
    A qui je veux rester fidèle !
     
    Lisette 23 novembre 2007
    Poème dédié à Inès, ma petite insulaire, que j'embrasse bien fort
    **
    merci ma très chère Ines, de m'avoir fait parvenir cette magnifique photo de mon village bien-aimé de St Florent. Je t'adore. Comme notre île ...

    Commentaire de jajou (30/11/2007 01:24) :



    j aime bcoup te lire gros bisous


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    Clérambard

    23/11/2007 02:59

    Clérambard


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    ***
    Dans un coin du ciel gauche on voit
    Ronde et grosse caboche la lune
    Blonde ce soir en voilette brune
    Qui fait de l’œil au joli bois

    * 
    Mais cette nuit n’est pas commune
    Car file une roulotte tout droit
    Cahote et saute et savez-vous quoi ?
    Clérambard n’a plus une thune !

    *
    Maintenant qu’il parle aux oiseaux
    Semblable à Saint François d’Assise
    Laissant le curé dans l’Eglise

    *
    Il s’en va porter la Nouvelle
    Avec ses gens et animaux
    Et la lune rit de plus belle !

    **

    © Lisette 7 février 2006

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    Clérambard, peinture numérique et sonnet, © 2007 lisette - poésie-en-images.







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