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Or, nous nous aimerons...
14/11/2007 01:43
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Or nous nous aimerons sitôt que tu viendras Pour oublier des jours la sinistre inquiétude Faits de doute et de froid, d'ennui, de solitude... L'angoissante torpeur m'a broyée dans ses bras * Tandis que je rêvais, dans la chaleur des draps, A ton corps près du mien, frémissant, doux prélude A quelque jeu secret, quelque savante étude Ou quelque facétie - Eros nous comprendra ! * L'angoissante torpeur à son piège m'a prise Et le doute a surgi quand j'ai cherché ta voix : Le silence a hurlé, mon lit est resté coi. * Alors j'ai grifonné cette lettre indécise Que tu as lue, bien sûr, mais qu'à Noël prochain Nous jetterons au feu, en nous baisant les mains.
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Lisette, 14 novembre 2007.
Ailleurs, peinture numérique 2006, Copyright 2007 Lisette - Poésie-en-images.
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Le silence de l'amer
07/11/2007 13:09
Je suis parfois sans voix devant l'immensité
Des cerveaux que mon coeur a croisés en chemin
Amours de mille jours ou bien sans lendemain
Cerveaux souvent emplis de joie et d'anxiété.
Les uns me font souffrir par leur peine infinie
Qu'ils me livrent soudain dans le noir de la nuit
Et dans leur voix brisée je découvre l'ennui
Leur âme nue vers moi volant sans ironie.
J'écoute et quelques mots s'échappent de mes lèvres
Pour redonner confiance à ces coeurs déchirés Cependant que mon coeur se prend aux mêmes rets
Dans le même océan de doutes et de fièvres.
Et prise par la mer je deviens la galère
Ballottée par les vents vagues et flots affreux
Je vais seule et je sombre en des gouffres hideux
Et pour sauver ma vie je clos ma bouche amère.
Je suis parfois sans voix devant l'immensité
Des cerveaux que mon coeur a croisés en chemin
Amours de mille jours ou bien sans lendemain
Cerveaux toujours emplis de joie et d'anxiété.
Lisette 7 novembre 2007
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Tristan et Yseut, le retour, Chant 8
30/10/2007 03:03
Et ta main dans la mienne
Nous irons pas à pas
Sur la route qui mène
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Au bonheur d'être deux
A cet instant suprême
Où les yeux dans les yeux
Nous nous dirons je t'aime
*
Je serai dans tes bras
Je serai sur tes lèvres
Et tu m'emporteras
Aux confins de nos rêves.
© lisette, 23 octobre 2007
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Tristan et Yseut, chant 7
20/10/2007 11:56
Il me dit que dans ses bagages
Il a, pour honorer mon front,
Des herbes magiques qui font
Le plus ravissant des visages.
*
Il me dit que dans son voyage
Il a, pour unique horizon,
Yseult de l'île en sa maison
Qui l'attend, aimante et très sage.
*
Il dit "tu es ma Délivrance"
Qu'en tout lieu je suis avec lui
Que je l'ai sauvé de l'ennui
Que je suis sa plus grande chance.
*
Et sur mon île, loin de France,
Je lui dis qu'il est de ma nuit
Le clair flambeau qui brûle et luit,
Comblant mon coeur de joie immense.
*
Lisette, 19 octobre 2007
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Mon chevalier s'en est venu
18/10/2007 23:34
Mon chevalier s'en est venu ! Foulant mon île sauvageonne Il a laissé son hexagone Loin derrière pour mon salut !
* Mon chevalier a les yeux purs Et son coeur est de haut lignage, Généreux, honnête et fort sage, Il a volé du ciel l'azur
* Pour l'offrir à mon âme blème, Chagrine et traînée par le vent ; Il a suffit d'un seul instant
* Pour qu'aussitôt, sans aucun philtre, Sans même avoir dit "je vous aime" Son charme en mes veines s'infiltre
* Et brise du sort les tourments.
* Lisette, 16 septembre 2007
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Tristan et Yseut, Chant 6
10/10/2007 02:10
Que serait donc Yseut sans Tristan le Superbe Qu'un vent mystérieux a porté dans ses bras ? Je serais simplement de la terre sans herbe Je serais simplement ce que je ne suis pas. * Que serait donc Yseut sans l'amour de Tristan Qui est né de l'Ether où chantent les étoiles ? Je serais simplement un caillou dans l'étang Je serais simplement un voilier sans ses voiles. * Que serais-je sans toi mon âme que j'adore Toi dont les mots d'amour renouvellent mon coeur Toi qui mets sur mes joues du rouge et plus encore Toi qui viens simplement m'apporter le bonheur ?
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LISETTE, 4 OCTOBRE 2007
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Tristan et Yseut, l'automne, chant 5
03/10/2007 16:52
L'automne
Il est des soirs parfois où les soleils couchants
Jettent des brassées d'or sur les sommets tranquilles
Des monts bleus au lointain, sur les lointaines villes
Aux trottoirs où ne pousse aucune fleur des champs.
Ici tout est splendeur et le village attend,
Poudré dans les rayons d'un astre qui décline
Chaud comme un nouveau-né que l'on berce et câline,
Le retour vers Yseut de son ami Tristan.
Quand l'ombre et la lumière ont fui leurs mascarades
Et s'épousent noyées en un frou-frou léger,
Les prairies sont des lits fabuleux et le geai
Mêle au bois cramoisi son bleu pris aux cascades,
Sous l'oeil brûlant d'amour d'Yseut qui rêve et voit,
Devant elle, Tristan, son soleil et son roi.
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Lisette, 3 Octobre 2007
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Tristan et Yseut, Chant 4
30/09/2007 09:56
Seulette Yseut en son château
Pense à Tristan dans la grand'ville
Au dehors le vent hurle et l'île
Secouée sombre dans les eaux.
*
Abysses noirs où dort la vie,
Galets tournants, plage déserte,
Maquis où l'herbe jadis verte
Se ronge d'ennui vert-de-gris.
*
Seulette Yseut en son château
Pense à Tristan toujours tranquille,
A son coeur noble et à ses mille
Mots d'amour qu'il lui dit tantôt.
*
Et tout change alors autour d'elle
Le vent défait ses longs cheveux
Son souffle est un miraculeux
Baiser qui soudain lui rappelle
*
Les soupirs de Tristan, ses lèvres
Et tout son être, et son amour
Brûlant comme un grand feu, le jour,
La nuit, au plus profond des rêves. * Et de splendeur l'île scintille
Le maquis retrouve ses fleurs
La pluie s'amuse, il n'est de pleurs
D'amour seul et de joie qui brille.
*
Seulette Yseut en son château
Pense à Tristan dans la grand'ville
Désormais son coeur est tranquille :
Ensemble ils dormiront bientôt.
*
Lisette, 27 septembre 2007
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Tristan et Yseut, Chant 3
26/09/2007 16:10
Tout au long du jour, elle attend
- Que signifie cette attitude ?
De recevoir de son Tristan
Un mot dont elle a l'habitude. * Aucun courriel ne se voit dans
Outlook Express et l'inquiétude
S'empare d'elle évidemment
Sur les bords de la solitude.
*
Oh ! que je crains quelque funeste
Combat singulier, voire encor
Un ennui, du labeur... la peste ?
Non... Voilà, je l'aime si fort
*
Que si je n'ai quelque nouvelle
Pour consoler mon coeur dolent,
C'est en vain que, pauvre hirondelle,
Dans le vent je lutte en volant.
Lisette 23 septembre 2007
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Tristan et Yseut, chant 2
25/09/2007 14:10
Si mon Tristan est au lointain,
Sur l'hexagone, vieille France,
Laissant sur l'île l'espérance
De le revoir un clair matin,
*  *
Si mon Tristan est au lointain
Et si la mer nous fait souffrance,
Malgré les monts, la plaine immense,
Il se trouve encore un chemin
* *
Invisible où pourtant chemine
Chaque jour notre âme en émoi,
A mon oreille il y a sa voix,
Chaude et douce, aimante et câline.
* *
Yseut sur les routes, chagrine,
Des milliers de jours dans le froid
Pleurant, sans espoir et sans Roi
A marché, sans but, coeur en ruine.
* *
Fermant au soir ses yeux rougis,
Ouvrant au matin ses paupières,
Avec toujours cette prière :
"Que vienne un jour Tristan ici
* *
Me délivrer du mal maudit
Qui me dévore tout entière" ;
La mort était si près, naguère,
Aujourd'hui chante enfin la vie.
* *
Or si Tristan est loin d'Yseut
Si monts et mer leur font obstacle
Qu'importe, puisqu'un tel miracle
S'est produit pour les rendre heureux.
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Lisette, 23 septembre 2007
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