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[ Slide shows ] [ Mes poèmes ] [ Mes Peintures ] [ Combat contre la faim ]
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Toute la poésie
19/07/2007 01:17
Toute la poésie s'est enfuie de mon âme
Et toutes les couleurs ont fui de mon pinceau.
Ainsi qu'un spectre errant, au hasard je me pâme,
Transparente je vais, l'oeil blafard et l'air sot.
Je regarde passer le temps comme l'esclave
Enchaînée qui ne peut lutter contre son sort,
Plus je tente de fuir, plus mon état s'aggrave,
A la fin j'abandonne et ne fais plus d'effort.
Et tandis que l'oiseau chante une mélodie
Au ciel indifférent qui me brûle les yeux,
Tandis que chaque fleur, dans sa mélancolie
Des étés déjà loin, se vêt d'habits soyeux,
- Je demeure étrangère et soudain m'interroge :
Pourquoi faut-il souffrir en attendant de toi
Un improbable amour ? Et compter sur l'horloge
Du temps six mille jours le coeur meurtri d'effroi,
Où les couleurs n'ont plus que le noir pour étreintes,
Où les mots restent blancs, comme privés de sens,
Quand le baiser se meurt sur des lèvres éteintes,
Quand, aux Muses, l'Espoir rugit : "Allez-vous-en !"
Lisette, 18 Juillet 2007
© 2007 Lisette - poésie-en-images -
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Le désespoir du peintre
17/07/2007 01:51
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Le jour est lourd
11/07/2007 12:30
Le jour est lourd de lumière et me broie, si dur,
Les paupières fermées telles des jalousies
Cachant des yeux rivés sur d'affreux incendies
Qui brûlent au dehors au delà de l'azur
* *
La bleité du ciel m'atteint et pose sur
Mon coeur déjà noirci de peines infinies
Des reflets infernaux, de sordides blingees
Dont le scintillement rend encor plus obscur
* * * *
Mon cerveau, âtre éteint, hâvre en son sein atteint
Où se cognent les mots, où toutes les nuances
Sont brouillées, confondues en un unique teint
* *
Plus blafard qu'un Pierrot lunaire en ses errances,
Plus gris qu'un gris de Payne en vert-de-gris retors,
Plus sombre que la Nuit et plus noir que la Mort.
* * * *
Lisette, 11 juillet 2007
© 2007 Lisette - poésie-en-images -
Pour ma soeur, Nessa
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Noir, noir, noir
11/07/2007 01:50
CE SOIR JE BROIE DU NOIR
ME SENTANT CETTE ROCHE
CE JAIS LUGUBRE ET MOCHE
COULEUR DU DESESPOIR
CE N'EST QUE SUR COURONNE
ET SUR BIJOUX DE DEUIL
QUE BRILLE SANS ORGUEIL
CE FOSSILE CARBONE
POURTANT LA NUIT M'EST CLAIRE
ET JETTE DANS MON COEUR
UNE ETRANGE LUEUR
AUREOLEE DE BLANC
ET CET ASPECT TROUBLANT
ME DEMEURE UN MYSTERE.
lisette, 10 juillet 2007
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Le Vent
05/07/2007 08:17
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Le vent, toujours le vent qui hurle et qui s'emporte
Sur les arbres, les toits, sur le rosier en fleurs,
Les volets sont inquiets de même que ma porte,
Grinçants et secoués, ils tremblent, morts de peur
*
Que ce vent sous le coup d'une haine plus forte
Les arrache soudain de leurs gonds ; et des pleurs
Et des gémissements et des cris font escorte
Au tohu-bohu fou qui sème la terreur.
*
Et blottie dans mon lit j'écoute la tempête
Je suis comme le vent, je chante sa chanson,
Je m'emporte et m'enfuis, et je hurle à tue-tête...
*
Mais personne n'entend, aucun cri, aucun son.
Alors muettement peu à peu je m'épuise,
Et l'ouragan violent se mue en faible brise.
*
Lisette, 5 juillet 2007
© 2007 Lisette - poésie-en-images -
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Petit poème pour ma Chris-Sweety 51
29/06/2007 03:46
 * * *Veux-tu laisser ce que tu tiens
En ce moment au coin des lèvres
Ce truc long qui ne sert à rien,
Blanc, lisse et sec, brûlant de fièvre ?
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Arrête l'élan de ta main
Qui va se saisir de l'idiote
Brindille, ce feu assassin
Qui te brûle et met en compote
* *
Ta santé car tu sais enfin
La cigarette est redoutable !
Envoie promener ce bec fin
Qui a pour nom le Nez du Diable !
***
Ma Chris dans ce dernier quatrain
Je te dirai : écris ton conte,
Je t'encourage et que ta main
Fasse le seul geste qui compte !
***
Lisette, 28 juin 2007
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En l'honneur de ma Muse, Rêverie
24/06/2007 22:58
Mu,
Ma Muse
Tu m'amuses
D'un seul mot
D'une frise
Qui divise
Tous mes maux !
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Mu,
Ma mouette
Tu volètes
Sur les flots
Sur les rives
Où s'écrivent
Tous mes mots !
***
Mu,
Muette
Ou secrète ?
Oh, jamais !
Ton passage
Est pur gage
D'amitié.
***
Mu,
Ma Muse
Tu m'amuses
D'un seul mot !
Toi, l'Amie,
Rêverie,
Mon îlot !
***
Lisette, 23/24 juin 2007
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Au clair de la lune
23/06/2007 02:06
 Poème dédié à Mu, ma Muse, avec toute mon amitié
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Au clair de la lune
J'ai perdu quoi donc ?
J'ai perdu ma plume
Sous mon édredon
De plumes d'oie blanche
Bête comme moi
Car chaque dimanche
Se passe sans toi
***
Au clair de la lune
J'ai cherché Pierrot
J'ai cherché Fortune
J'ai trouvé Zéro
De plumes d'oie blanche
Je me couvrirai
Les pieds et les hanches
Pour me réchauffer
* * *
Au clair de la lune
J'ai trouvé l'obscur
Miroir d'infortune
Où j'ai vu le dur
Rayon de cet astre
Qui me renvoyait
Dans un pur désastre
Mon oeil étonné
* * *
Alors sous la lune
Sous mon édredon
J'ai trouvé ma plume
Et j'ai écrit qu'on
Devrait toujours être
Ce poète ailé
Qui par la fenêtre
Vient de s'envoler.
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Lisette, 23 juin 2007
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L'aurore
17/06/2007 04:15
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Dans l'entrelacs des monts, à travers ma fenêtre,
Qu'un ciel, encor froissé par des nuages lourds,
Couvre de sa langueur en pensant aux amours
Que la perfide Nuit ne lui fit point connaître,
Dans l'entrelacs des monts, à travers ma fenêtre,
Tout à coup j'aperçois, nichée entre deux tours,
Une auréole d'or, énorme, allant toujours,
Poudrant tout l'horizon avant de disparaître,
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Pour laisser un matin plus léger qu'un soupir,
Tandis qu'en son miroir, la mer au loin s'habille
De lapis lazuli et de mica qui brille.
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Et je sais que le jour hésite à revenir,
En voulant prolonger de l'aurore la gloire,
Avant que le soleil proclame sa victoire.
Lisette, 16 juin 2007
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