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LES PLUS BEAUX PAYSAGES POETIQUES
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LES PLUS BEAUX PAYSAGES POETIQUES

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  • 142 articles publiés dans cette catégorie
  • 3710 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 03/03/2007 02:35
    Modifié : 25/10/2011 08:27

    Fille (57 ans)
    Origine : Corse
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    Hier et Aujourd'hui

    18/10/2008 05:06

    Hier et Aujourd'hui


    Hier c'est pour certains le regret des beaux jours,
    Quand on avait encor à ses côtés l'amour
    D'une femme ou d'un chien, d'une douce chimère,
    Dieu que le souvenir est fait d'ombre légère !
     
    Hier c'est pour d'aucuns le passé révolu,
    Des nuages tournant que l'on ne verra plus,
    Un livre refermé, le fameux deuil du père,
    Dieu que le souvenir est fait d'ombre éphémère !
     
    Hier c'était pour moi des soleils tout en fleurs,
    Bouquets épanouis, chants d'amour et couleurs,
    La musique et le rire égayaient ma chaumière, 
    Dieu que le souvenir est fait d'ombre lumière !
     
    Aujourd'hui c'est pour moi une incompréhension,
    Un silencieux pays, un gouffre, une tension,
                Une oasis tarie,  un temple de misère,               
    Dieu que le souvenir est fait d'ombre galère ! 
     
    Hier et aujourd'hui sont deux frères siamois
    Intimement liés ils voudraient quelquefois
    Enfin se séparer pour vivre en solitaire,
    Dieu que le souvenir est fait d'ombre étrangère !
     
    Lisette 18 octobre 2008
     







    Apologie d'Apollinaire

    29/09/2008 05:24

    Apologie d'Apollinaire


    ******* **

    Apollinaire_en_film

    ******* **

    ***
    Apollinaire dort, sans bandeau, sans blessure,
    Ne faites pas de bruit, murmurez, clairs ruisseaux,
    Et vous, charmantes pies, quittez vos arbrisseaux,
    Allez voler plus loin. Il faut, je vous assure,
    *** 
    Que Guillaume jamais n'entende cette injure
    Des lèvres échappée d'un pauvre petit sot :
    "C'est nul, c'est nul, ces vers", brailla le jouvenceau,
    Quand, d'un poème à Lou, nous fîmes la lecture
    *** 
    En classe hier matin. Je blâmai le moqueur,
    Mais ce soir la colère anime encor mon coeur.
    Aussi apaisez-moi, poissons des vieux étangs,
    *** 
    O carpes endormies habitant le royaume
    Où le chat, le lapin vont ensemble, contents,
    Cueillir le thym en souvenir du bon Guillaume.
                  
                         ***                       
     
    Lisette, 23 février 2002
    Photo du grand poète Guillaume Apollinaire,  blessé grièvement à la tête lors de la guerre en 1916, quelques mois avant sa mort, et un petit film de 1914 avec le poète en compagnie de son ami André Rouveyre.

    *********

     

    IN PARADISUM, de Fauré, que j'aime beaucoup, surtout chanté par ces trois jeunes  garçons talentueux.








    Le rocher et la sirène

    19/09/2008 03:03

    Le rocher et la sirène


    Vous le rocher, moi la sirène,
    Hier dans les flots de l'été,
    Et, comme lierre autour du chêne,
    Mes bras pour vous emprisonner.
     
    En semant maints petits baisers
    Dans votre cou et sur vos lèvres,
    Tout autour de vous j'ai tourné...
    Qui de nous deux avait la fièvre ?
     
    Le ciel et l'eau, quelques nuages
    Apparus comme au Premier Jour :
    Le sable gris, les coquillages,
    Les parfums, la brise et l'amour.
     
    Etions-nous fous, étions-nous sages ?
    Caressant nos corps amollis
    La mer a mis dans son corsage
    De notre coeur le dernier pli.
     
    Vous le rocher, moi la sirène,
    Dans l'onde et dans l'azur léger...
    Si un jour le vent se déchaîne
    Vous saurez bien me protéger.
     
     
    Lisette, 29 juillet 2008







    L'étrangeté

    12/09/2008 02:28



                                                                  

     

    Je vis dans l'étrange T
    peu m'importe le choc au la
    car je ne suis au diapason
    d'aucun accordeur
    de violons !
     
    Je vis dans l'étrange T
    me moque de ce qu'a fait
    la pseudo-sainte-famille
    ou plutôt je me méfie
    de ses dons
    qui me font
    de sa farce le dindon 
     
    Je vis dans l'étrange T
    ne dîne à aucune table
    où l'on a mis du poison
    au fond
    d'un hanap
    posé sur la nappe
    brodée comme un napperon !
     
    Je vis dans l'étrange T
    depuis toujours je fuis le laid
    la beauté voilà mon refuge
    et si l'on vient m'en déloger
    gare alors à mon vermifuge !
     
    Je vis dans l'étrange T
    c'est une lettre à l'eau de rose
    c'est comme un temple qui m'abrite
    un tee-shirt, une guérite
    aux grandes ailes d'albatros 
     
    Je vis dans l'étrange T
    au-delà de la voie lactée
    hanté de mots et de virgules
    de vols d'oiseaux, de libellules
    j'ai pris la clé de tous les chants
    volé le jais du firmament
    pour découvrir l'éternité !
     
    Lisette 11 septembre 2008







    Aphorismes

    08/09/2008 23:49

    Aphorismes


    Tu te signales essentiellement,
    ô cambrure,
    par le simiesque attrait de ton air tout pensif.
     
    En veux-tu ?
    En voilà.
    Et rien d'autre.

    Chimiquement parlant
    je ne fais pas de différence
    entre un poil d'oeuf et un vernis incolore.
     
    La pellicule n'est rien d'autre
    que le fantasme d'un photographe
    chauve.
     
    Si la masse fantomatique
    dépasse les bornes -
    qu'elle prenne garde.
     
    Plus je mange plus je bois
    et plus je bois
    moins je mange.
     
    Tu arrives ?
    Je sors.
    Tu sors ?
    J'arrive.
     
    Après la pluie, le soleil ;
    après le soleil,
    le trou noir.
     
    Un oeil charbonneux
    en vaut deux
    quand il n'y a plus de gaz.
     
    Entre une cerise - miam -
    et une fraise - yeah !
    mieux vaut encore un klapmsieku bien mûr.
     
    Si - et seulement si - un jour je décide,
    ce sera
    en parfaite connaissance de cause.
     
    Quoi que les gens disent,
    ils ne pourront empêcher leur bouche
    de tourner autour de leur langue.
     
    Si vous aimez le pain frais
    pourquoi le laissez-vous durcir ?
    - C'est que, dites-vous, j'ai mal aux dents
    - Et les biscottes ?
    - Elles m'irritent
    - Et le dentiste ?
    - Il m'irrite
    - Alors ?
    - Alors ? Je mange mon pain dur quotidien.
     
    Le plus dur n'est plus à faire
    quand il a été fait
    au moins jusqu'à miche-main ;
     
    Quand le moustique tourne
    la main agile
    a tôt fait de l'occire,
     
    Mais le laid qui déborde
    nul ne le retient
    surtout s'il s'épanche.
     
    "Si Pierrette a du poil au menton
    je n'y peux rien", disait la mouche.
    Quant à moi j'aime les pelades mexicaines.
     
    Mieux vaut une tarte aux cerises
    qu'un brugnon moisissant
    et le soleil gagne à être connu.
     
    Si tu penses pouvoir me suivre
    jusqu'au bout
    alors arrête-toi en chemin.
    Puis retourne sur tes pas
    et regarde :
    tu as parcouru la route en sens inverse
    en suivant mes conseils
    jusqu'au bout.
    Arrivé à ton point de départ, tu as atteint ton but.
    Et belle était ta route !
     
    Lisette !







    Souvent je pense à toi

    31/08/2008 02:35

    Souvent je pense à toi


    Souvent je pense à toi
    trop souvent quand j'y pense
    et quoi que tu en penses
    bien plus souvent que toi.
     
    Je ne lis rien ce soir
    sur cette page blanche
    le silence se penche
    tu es loin, tout est noir.
     
    Souvent je pense à toi
    des souvenirs me viennent
    plus captifs que des chaînes
    bien plus durs que la Loi.
     
    D'espoir en désespoir
    et de lutte en défaite
    je n'ai plus de requête
    pour espérer te voir.
     
    Te voir comme jadis
    comme aux saisons passées
    nos âmes enlacées
    nos coeurs encor épris.
     
    Souvent je pense à toi
    des images me hantent
    des mots heurtent mes tempes
    et s'envolent. Pourquoi ?
     
    Lisette 24 Août 2008







    Anges

    27/08/2008 01:39

    Anges


    Une chatte aux yeux verts, bien maigre et toute chose,
    Qui miaule faiblement quand vous la regardez,
    Et qui vous prend le coeur, aussi bien qu'une rose
    Charme de son parfum vos sens désabusés ;

    ***
    Rongée d'un incurable mal elle végète,
    En attendant que sonne l'heure de sa mort,
    Cependant qu'on la soigne, et qu'elle a, pauvre bête,
    Du poulet, du lapin, pour adoucir le sort

    ***
    Maudit qui l'a frappée le jour de sa naissance.
    Or je vois qu'elle fait une conversation
    A ma mère, aussi maigre qu'elle et qui s'avance

    ***
    Pour lui offrir encor un peu plus d'affection.
    Et me vient à l'esprit la preuve irréfutable
    Qu'elles sont, toutes deux, des anges adorables.

    ***

     *******

    Lisette, 27 août 2008

     

                                               








    Vendetta

    25/08/2008 11:47

    Vendetta


    Le village est désert mis à part quelques mouches ;
    Une vieille maison cache dans ses miroirs
    D'absurdes souvenirs puant le désespoir :
    Ancêtres pleins de poux, oncles et tantes louches

    Ont peuplé dans le temps cette chambre où je couche.
    Leur visage était laid, leur coeur était bien noir
    La bêtise régnait du matin jusqu'au soir
    Et la méchanceté ouvrait grande sa bouche.

    Pléthore de cousins, au torse qui se bombe,
    Exposant leur voiture et leurs bijoux clinquants :
    L'argent leur est venu on ne sait pas comment.

    Toi, maison du malheur, tu peux trembler d'effroi
    Tes murs pourris, ton sol terreux, ton pauvre toit
    Connaîtront un beau jour ce que l'on nomme "bombe"...


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    Lisette, 23 août 2008








    Travaux d'Hercule

    24/08/2008 00:26

    Travaux d'Hercule


    Prendre mon maillot,
    Laisser la truelle
    Pour au grand galop
    M'en courir vers elle !

    Et tout ce moisi
    Riant de plus belle
    Sur le mur pourri,
    Qu'il reste, rebelle !

    Prendre mon essor,
    Voler dans les branches,
    Dans le maquis d'or
    Vers les vagues blanches !

    Les pinceaux dehors !
    Si le crépi flanche,
    Le plâtre s'endort
    Et l'enduit s'épanche,

    Moi je laisse en plan
    Ces travaux d'Hercule !
    La plage m'attend,
    Et ma vieille mule

    Vers le sable blanc
    Me conduit. Ma bulle,
    C'est la mer allant
    Au doux crépuscule

    Réchauffer mon coeur.
    De tes mains géantes,
    Mer, par ta douceur
    Tu me rends confiante,

    Quand, séchant mes pleurs
    Et mon épouvante,
    Tu cries "au bonheur !"
    Je souris, contente !

    Prendre mon maillot
    Laisser la truelle
    Pour au grand galop
    M'en courir vers elle !

    Lisette 21 août 2008








    Endors-toi, mon enfant

    13/08/2008 17:01

    Endors-toi, mon enfant


    Endors-toi mon enfant, ne brûle plus tes yeux
    Jadis parcelles d'or dans un rayon de lune,
    Laisse enfin du passé les accents malheureux,
    Oublie les voix, les mots, oublie ton infortune !
     
    Jadis parcelles d'or dans un rayon de lune,
    Tu as semé des jours dans les champs lumineux
    De la Vie. Tu pensais récolter des lagunes,
    Des oasis, des fleurs, des jardins merveilleux ;
     
    Tu as semé des jours dans les champs lumineux
    Et sur les sables d'or tu as brassé des dunes
    Pour bâtir des palais de rêves somptueux
    Où les pleurs sont bannis, où règne la Fortune ;
     
    Et sur les sables d'or tu as brassé des dunes
    Coulant entre tes doigts comme un flot liquoreux,
    Sans prendre garde au Temps, sans précaution aucune
    Tu demeurais sereine et buvais le ciel bleu.
     
    Coulant entre tes doigts comme un flot liquoreux
    L'amour s'en est allé comme s'en va la lune,
    Quand l'océan l'emporte et la boit comme un gueux
    Ou quand le vent la noie au fond d'une lagune. 
     
    L'amour s'en est allé comme s'en va la lune...
    Endors-toi, mon enfant, ne brûle plus tes yeux,
    Oublie les voix, les mots, oublie ton infortune !
    Va bâtir des palais de rêves somptueux !
     
    Lisette, 12 août 2008







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